Aller au contenu principal
Société & Culture

Education: Issue encore incertaine

Dr Simplice Désiré Mamboula, ministre intérimaire de l'Éducation nationale, chargé de l'Instruction civique

La décision prise par le ministre intérimaire de l'Éducation nationale, chargé de l'Instruction civique, Dr Simplice Désiré Mamboula, d'apporter des solutions concrètes aux revendications des syndicats de l'enseignement général et technique, va-t-elle prospérer ou porter les fruits escomptés ?

La question vaut son pesant d'or. D'abord à cause du manque d’une bonne communication entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur la problématique actuelle. Ensuite, parce que, par le passé, une telle démarche a déjà montré ses limites.

Déjà, le chronogramme annoncé par le membre du gouvernement n'a pas l'air d'enchanter les syndiqués, qui, dans leur grande majorité, veulent des "actions concrètes" qui répondent à leurs situations.

Dans ce sens, il est plus qu'urgent pour l'Exécutif d'affiner et de mieux préparer sa stratégie de communication, afin d'apaiser les tensions entretenues entre les parties et de réinstaurer la confiance. De dire et d'agir sans tergiverser, pour éviter un éventuel embrasement qui pourrait être préjudiciable à l'année scolaire en cours.

S'il est vrai que les partenaires sociaux n'en sont pas à leur première menace d'enclencher un mouvement d'humeur de grande envergure, celle-ci montre combien le secteur éducatif compte de nombreux défis. Et en l'état actuel des choses, la menace de grève continue de planer sur la tête des apprenants. Lesquels pourraient voir les cours être interrompus dès la semaine prochaine, si les revendications soumises à la tutelle ne trouverait pas de réponse.

Une issue qui ne profiterait à aucune des parties. Loin s'en faut ! Dans tous les cas, à l'allure où vont les choses, d'aucuns estiment qu'il y a des inquiétudes à se faire. Tout en espérant que les uns et les autres finiront par s'entendre.

random pub

L'Union
Petites Annonces
Publicom
image
Logo