Pour le financement de cette belle ambition de transformation, 1 000 milliards de francs CFA doivent être mobilisés sur cinq ans, que ce soit par emprunt ou financement interne, renseigne Steeve Saurel Legnongo, administrateur provisoire de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).
Selon lui, pour 2025, il faudra déjà mobiliser 300 milliards de francs CFA, dont 131 milliards pour l’eau et 170 milliards pour l’électricité. Bien que la production d’électricité soit suffisante pour le Grand Libreville (310 MW), c’est bien le transport et la distribution qui restent les principaux défis, nécessitant des investissements massifs dans le réseau. À cet égard, les participants à la réunion de mercredi dernier considèrent qu'il ne s'agit pas d'un rendez-vous de trop.
"Contrairement aux précédents plans, les autorités attendent des résultats concrets, avec une approche axée sur l’impact direct des investissements", rassure M. Legnongo. Tient-on désormais le bon bout pour des lendemains sans coupures ? L’avenir le dira.
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