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CNNII-Ebomaf : un divorce qui n'étonne pas vraiment

CNNII-Ebomaf : un divorce qui n'étonne pas vraiment

Par un simple communiqué, la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII) a annoncé mercredi soir, la fin de son partenariat avec Ebomaf. Si au début, les deux entités ont donné l'impression que cette séparation était d'un commun accord, les premières fêlures n'ont pas tardé à apparaître. Le premier à dégainer a justement été Ebomaf.

"Des divergences auraient également émergé concernant la direction de la CNNII. Ebomaf conteste notamment avoir écarté le directeur général de ses fonctions, tout en pointant sa faible implication. Ces zones d'ombre autour du management ont alimenté les interrogations sur la répartition réelle des responsabilités dans l'exécution de la convention", écrit, par exemple, Sika Finance.

En réalité, cette nouvelle n'a pas vraiment surpris. Surtout parce que certains avaient quelque chose à reprocher à ce partenariat. "Ils ont d'abord fait quoi ? Tout ça pour ça ? Après avoir donné le goût aux Gabonais. Il (le dirigeant principal du groupe burkinabè) vous a bien dit qu'il n'était pas venu donner des emplois aux Gabonais ", s'esclaffe Waddle.

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Pour Fabrizio, il y a eu une erreur de casting dès le départ : "Ce genre de structure (CNNII) ne peut pas être gérée par un privé, ça doit être un établissement public avec autonomie de gestion." Pour Gabonreview, cette histoire n'est qu'une somme de promesses non tenues et donc d'illusions perdues. "Entre ambition contrariée et promesses non tenues, le partenariat se referme sur un goût amer. La CNNII promet toutefois de poursuivre ses missions de transport et de modernisation, affirmant que la rupture ne perturbera pas ses activités. Mais le naufrage de cette collaboration sonne comme un avertissement : les alliances mal calibrées risquent toujours de se briser sur les récifs de la réalité".

Mais si beaucoup ne manquent pas de faire une grossière comparaison avec l'interminable passe d'armes entre internautes béninois et gabonais (après la décision du gouvernement de réserver certains métiers aux nationaux), rares sont ceux qui y voient une opportunité. " C’est l’occasion pour nous, jeunes Gabonais, avec l’aide de l’État, de récupérer aussi ce domaine de transport maritime ", avance un internaute.

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