Brice Mbika Ndjambou : "Nous devons valoriser le footballeur gabonais"

• L'Union : Monsieur le président, la Linafp organise ce vendredi les Awards (Ndambo d'or) du National-Foot 1 et 2. Pour cette édition, quelles sont les principales innovations ?

- Brice Mbika Ndjambou : "La particularité de cette année - au-delà du fait qu'on avait déjà organisé la première édition en 2014, la deuxième en 2016 -, réside dans le fait que nous ne sommes plus seuls dans cette organisation. Nous nous sommes unis avec des partenaires, notamment les deux associations de footballeurs que sont l'Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon, ANFPG et l'Association des footballeurs du Gabon AFG. Et à nos côtés, nous avons également convié l'Union gabonaise de la presse sportive, UGPS. Et bien évidemment, à tout ce monde, nous avons IFOP Sport Gabon, un partenaire qui fait dans la recherche des sponsors. Donc cette année, c'est une organisation qui regroupe en son sein plusieurs structures et la Linafp qui n'en font qu’une. Nous l'avons fait parce que nous pensons qu'il faut donner plus de crédibilité, plus de transparence à cette organisation qui, nous l'espérons, à l'avenir ne connaîtra plus autant de trous d'air. Mieux, nous devons valoriser le footballeur gabonais. 

Justement, 2014, la première édition, 2016, la deuxième, 2025, la troisième édition. Pourquoi est-ce important d'organiser cet évènement maintenant ?

- "On a toujours voulu les organiser depuis la première édition. En principe, chaque année, après le championnat de première et de deuxième divisions, il est important de pouvoir récompenser les meilleurs acteurs de notre championnat national. Après tant d'efforts, après tant de souffrances, après beaucoup de matchs, ces jeunes, ces acteurs ont besoin également que leurs efforts soient récompensés de manière individuelle et, bien évidemment, leur donner un maximum de visibilité, aussi bien sur le plan national qu'international…

… mais encore ?

- "Chaque année, nous n'avons pas pu le faire, nous espérons qu'aujourd'hui, en élargissant le panel des organisateurs, vraiment, et en intégrant davantage de sponsors, de partenaires, de la télévision, vous les médias, nous espérons qu'ensemble, nous allons sereinement préparer la quatrième édition de l'année prochaine et, bien évidemment, les éditions à venir. Mais il y a un hic, vous savez qu'aujourd'hui, toute la problématique de notre championnat, c'est sa régularité. Est-ce que les pouvoirs publics vont nous accompagner chaque année, comme ça a été le cas cette saison, pour pouvoir faire en sorte que nous puissions jouer sans interruption ? Là est toute la question.

Comment s'est déroulé le processus ayant permis de dégager la liste des nominés du Ndambo d'Or ?

- "Chaque capitaine de club, chaque joueur a reçu un lien où il fallait procéder à un vote sur un minimum de dix joueurs proposés pour chaque poste à pourvoir. Et à l'issue de cette première étape, il y a eu un vote. Je peux vous dire que, pour ce qui concerne la première division, par exemple, c'est une population d'environ 300 joueurs. Et sur les 300 joueurs, il y a près de 200 qui ont pris part au vote. Nous regrettons simplement qu'au niveau de la deuxième division, c'est quasiment une cinquantaine, voire une centaine de joueurs qui ont pris part au vote. Et il y a à côté des entraîneurs. Donc c'était la première étape de ce processus. Ensuite, un classement a été fait en tenant compte de ce que chaque joueur a obtenu en termes de voix venant de leurs compères. Et ce classement a donné trois joueurs par catégorie. Aujourd'hui, nous sommes à près de 4 000 votants. "