Depuis quelques jours, les agents de la maind’oeuvre non permanente (Monp) du département du Ntem observent un mouvement d'humeur pour faire entendre leurs revendications relatives à de meilleures conditions possibles de travail. Issus de différentes administrations locales, ils ont élu domicile à la préfecture de Bitam.
Leurs revendications vont de la revalorisation des salaires à l’intégration à la Fonction publique. Bon nombre d'entre eux disent être rémunérés à la hauteur du Smic. Une situation qui ne leur permet pas de joindre les deux bouts, soutiennent-ils. Celles-ci devient davantage critique si l’on y ajoute la santé, l'éducation, la location et autres difficultés liées à la vie quotidienne avec un panier de la ménagère devenu insoutenable pour leur catégorie.
C’est donc un véritable cri de détresse que la Monp de Bitam, à l’instar de celle d’autres localités du pays, lance aux autorités , en particulier au "papa des papas", le président Brice Clotaire Oligui Nguema sur leur situation. Cette situation, à en croire de nombreux usagers, freine le fonctionnement optimal des administrations sollicitées au quotidien. D’autant plus que ces agents grévistes constituent un maillon essentiel de ces services ouverts au public.
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