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Faits divers & Justice

Affaire Lévi Ayami : la famille réclame justice

Aïda Ayami-Nyonda à la faveur de sa conférence de presse.

"Que justice soit faite"! C’est l e souhait exprimé par la famille de Lévi Ayami, un Gabonais victime présumée de sévices corporels de la part des agents de la direction générale des Services spéciaux (DGSS) dans une affaire de vol mettant en cause un gouverneur de la République. Le ton grave, le visage fermé, preuves en main, la soeur de Lévi Ayami, Aïda Ayami-Nyonda, a, lors de la conférence de presse qu’elle a animée vendredi dernier à Libreville, raconté le calvaire vécu par son frère.

"Mon frère devait être ici aujourd’hui, mais les traumatismes physiques et psychologiques qu’il a subis ne lui permettent pas encore de s’exprimer publiquement", a-telle déclaré. Dans son récit, elle précise que ce dernier, citoyen "lambda, aurait été arrêté et sévèrement maltraité par des agents de la DGSS, accusé à tort de complicité dans une affaire de vol de fonds".

Lors de cette rencontre avec les journalistes, elle raconte que Lévi Ayami a été victime de scènes d’une violence particulière : coups de matraque, humiliations et blessures physiques attestées par un certificat médical. Selon elle, ce dernier n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention du gouverneur impliqué, qui aurait indiqué aux agents qu’aucun vol n’avait été commis.

"Après avoir failli tué mon frère, ils se sont contentés de dire: c’était un malentendu", a-t-elle dénoncé. Pour que justice soit faite, la famille a entamé des démarches auprès de nombreuses instances judiciaires, car d’après elle, " des agents de la DGSS participent à des activités criminelles et utilisent l’appareil d’État pour couvrir leurs forfaits ".

Le premier gouvernement de la Ve République est interpellé, afin de se prononcer dans cette affaire qui "dépasse le cadre individuel".

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