La 4e édition du Festival international du livre gabonais et des arts (Filiga) s'est ouverte hier au Musée national des Arts, Rites et traditions du Gabon. Placé sous le thème central "L'intelligence culturelle à l'ère des transformations digitales", cet événement culturel phare réunit, à Libreville, des passionnés de littérature et des amis de la culture et des arts, du Gabon ainsi que d'autres pays, avec le Cameroun comme invité d'honneur de cette édition 2025.
C'est Fauster Mickolo, secrétaire général du ministère en charge de la Culture, qui a donné le coup d'envoi du festival. En présence de nombreuses personnalités, partenaires, représentants des pays invités, ainsi que d'un public curieux et enthousiaste. Dans son discours d'accueil, Rosny le Sage Souaga, président du Filiga, a souligné l'importance de cet espace d'échange : "Le Filiga est un lieu de rencontre, de découverte et de création, où auteurs, artistes et penseurs de divers horizons célèbrent la richesse de la littérature et des arts." Ce festival se veut un forum d’inspiration et d'innovation, où les mots et les idées peuvent circuler librement.
Irène Dembe, secrétaire générale de l'Union des écrivains gabonais (Udeg), a pour sa part rappelé que l'objectif majeur de cet événement est de rendre la littérature accessible au grand public. Elle a déploré le fait que trop souvent, les livres finissent par se retrouver enfermés dans les rayonnages, tandis que les auteurs restent silencieux et les lecteurs absents. C'est dans cette optique que le Filiga se propose de briser ces barrières. La thématique choisie pour cette édition, "L'intelligence culturelle à l'ère des transformations digitales", met en lumière des enjeux contemporains cruciaux. Thierry Nzamba Nzamba, représentant l'Unesco au Gabon, a relevé que cette thématique ouvre la voie à des discussions sur l'intelligence artificielle et son impact sur le secteur de la culture, particulièrement concernant le livre et l'édition.
Ce festival, qui va se refermer ce samedi 31 mai, se poursuit aujourd'hui avec au programme plusieurs activités dont une communication portant sur "Quel avenir pour le journalisme culturel en Afrique."
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