Le Festival international du livre gabonais et des arts (Filiga) a connu son épilogue samedi passé à Libreville. Organisé du 29 au 31 mai au Musée national des rites et arts du Gabon, cet événement culturel international a rassemblé des passionnés de littérature et d'arts venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique du Nord.
La cérémonie de clôture, marquée par une ambiance où transparaissait l’émotion, a été présidée par la directrice générale des arts et industries culturelles, Guissadougou Cherile Ophely. En présence de partenaires et de représentants des pays invités.
Des animations culturelles colorées ont rythmé la journée, marquée également par la remise des prix aux festivaliers s’étant distingués par la qualité de leur art. Une vingtaine de prix Filiga ont été décernés, célébrant l’excellence dans divers domaines de la culture africaine. Parmi les lauréats, le Grand Prix Filiga d'honneur 2025 a été attribué à Annie-Flore Assenguet Yogoulou Joly du Gabon, tandis que le Prix Filiga du livre africain a récompensé l'Ivoirien Fidèle Goulyziazia Zran.
Le Prix Filiga du roman 2025 a été attribué au Gabonais Patrick Mbonguila Mukinzitsi. Toutes ces récompenses témoignent de la richesse littéraire du continent. Lors de cette clôture, le président du Filiga, Rosny Le sage Souaga, a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de cette édition, soulignant que, dans un monde en mutation rapide grâce au digital, le festival a offert "une plateforme remarquable pour discuter des défis et des opportunités, rassemblant des esprits brillants de diverses nations."
La représentante du ministère gabonais de la Culture a, quant à elle, mis en avant l'importance de la thématique abordée durant cet événement. Elle a souligné que "ce festival a brillamment illustré comment le livre et les arts s'emparent des technologies pour se réinventer". Dans un monde où le virtuel prend de plus en plus de place prépondérante. Mme Guissadougou a rappelé que l’humain doit rester au cœur de l'innovation, affirmant la nécessité d'établir des ponts entre la tradition et la modernité.
De leur côté, les festivaliers repartent avec des souvenirs gravés et l'espoir de se retrouver pour une prochaine édition susceptible d'être tout aussi riche qu'inspirante.
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