Quel plan d'urgence face aux catastrophes ?

Gabon: quel plan d'urgence face aux catastrophes ?

L'OPINION reste attentive à toutes nouvelles informations quant au naufrage dramatique du navire de la compagnie Royal Cost. Sur WhatsApp, l'audio d'un individu disant être l'un des rescapés du naufrage du "Esther Miracle", Jean-Jacques Ayang Mendome, affirme : "Avant le naufrage, les services de sécurité du bateau avaient déjà informé la brigade nautique qui nous a fait savoir qu'il n'y avait pas de carburant pour venir à notre secours…". Vraie ou fausse, ce n'est pas la première fois qu'est donné ce type de réponse face aux situations d'urgence (ambulance d'hôpital, Police nationale, Gendarmerie, etc.). Au sein de la population, les personnes qui ont besoin de l'intervention des forces de l'ordre ont l'habitude d'entendre cette réponse : "On n'a pas de carburant". Et comme il fallait s'y attendre, à propos du naufrage du navire "Esther Miracle" de la compagnie Royal Cost, les réactions des internautes ont fusé dans tous les sens.

 

Parmi ces grosses vagues de commentaires, des citoyens continuent de s'interroger, en même temps qu'ils veulent savoir s'il existe un réel plan d'urgence en cas de catastrophe comme celle qui endeuille le pays. Quel que soit le niveau de développement d'un État, nul n'est à l'abri d'un accident de grande envergure : tremblement de terre, inondations, incendies de forêt, etc. Des dispositions quant à un plan d'intervention ou de secours rapides doivent être prises en prévision, pour réduire les dégâts au maximum. Ce plan d'urgence devrait aussi s'imposer pour les questions d'intervention militaire pour protéger la Nation ; de 3 heures à 6 heures, le circuit de la décision a paru long, pour ne pas dire lent, pour les naufragés du "Esther Miracle". Cela suppose un équipement prédisposé et prêt. Il faut aussi des hommes réquisitionnés, des services dédiés. Cela éviterait que l'on se retrouve dans une situation où les sauveteurs sont incapables d'intervenir par manque d'appareils ou tout autre accessoire.

 

Face aux imprévisibles catastrophes, il faut des services compétents prêts à agir, en tout temps et en tous lieux. Notre pays a déjà connu par exemple de légers tremblements de terre qui peuvent s'avérer plus tard dévastateur. Aussi le plan d'urgence doit-il faciliter la capacité à sauver, le plus vite possible des vies en danger. On l'a aussi vu avec les glissements de terrain et les incendies. Enfin, la chaîne de la décision politico-technique doit être bien huilée.

 

GMNN

Libreville/Gabon

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