DANS l’après-midi du 1er janvier 2023, J.Christian Matoto, Gabonais de 54 ans, sans emploi, établi au village Moulandoufouala, une petite bourgade située à 45 km de Fougamou, chef-lieu du département de Tsamba-Magotsi, a mis un terme à sa vie de manière tragique.
En effet, il a mis le feu à la maison familiale, avant de s'exploser le crâne à l'aide d'un fusil de type calibre 12. Les faits se sont produits vers 17 heures. Selon une source autorisée, pendant que tous les habitants de Moulandoufouala sont dans l’ambiance du nouvel An, J.Christian Matoto, qui semble avoir trop bu, se dirige vers la cuisine familiale, où une marmite est sur le feu. Sans prudence, il se sert alors que la cuisson n'est pas terminée. Toute chose qui agace la cuisinière, laquelle se met à blâmer le quinquagénaire. Sauf que le rappel à l'ordre n'a pas l'heur de plaire au goulu supposé, qui se saisit de la marmite, avant de la projeter sur son interlocutrice.
J.Christian Matoto a ensuite incendié la maison familiale, avant de prendre son calibre 12 et menacer de représailles tous ceux qui oseraient éteindre le feu. Une fois l'habitation entièrement consumée et l'alerte donnée auprès des éléments de la brigade de gendarmerie, le pyromane a pris la direction de la broussaille. Peu de temps après, une détonation parvenait aux oreilles de ses poursuivants.
" Nous avons tous pensé que c’était un tir de sommation. Les agents nous ont donc interdits d’aller vers lui et d'attendre qu'il rentre le lendemain, plus sobre ", a précisé la source.
Mais le 2 janvier, les villageois découvrent plutôt le corps sans vie de l'homme, une partie du cerveau hors de la boite crânienne. Pour d'aucuns, ajoute notre source, ce drame ne s'explique pas. Bien que de son vivant, le défunt aurait moult fois essuyé les moqueries de la part de certains habitants de Moulandoufouala et, parfois, de sa maisonnée. Une enquête a été ouverte par les services compétents, en vue de déterminer exactement les motifs réels de ce suicide.
F.N
Fougamou/Gabon
hans.mebale
