Le processus relatif au recrutement du sélectionneur national et du directeur technique national par le Gabon devrait s'achever aujourd'hui. Avec la désignation des deux « élus » par les autorités compétentes de notre pays, notamment la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) qui va fixer, en toute indépendance, les règles du jeu.
« Il n'est pas question que la tutelle vienne choisir le futur sélectionneur national. Une commission, mise en place, a travaillé, à cet effet, pendant plusieurs jours », a indiqué à un confrère, un membre de ladite commission d'examen des candidatures.
Cette entité, qui a transmis, lundi dernier, à la Fédération gabonaise de football, le dossier contenant les conclusions des travaux, a continué à garder jusqu'au bout le mutisme quant aux noms des élus aux deux postes. Même si les commentaires allaient bon train ces derniers temps faisant étant d'une préférence accordée aux techniciens expatriés. Notamment européens.
Il se dit, par ailleurs, que des 82 dossiers épluchés, quatre Africains seulement auraient postulé à la tête de la sélection nationale : Samson Siassia (Nigeria), Dieudonné Mouyouma (Gabon), Médard Lusadusu (RDC) et Claude-Albert Mbourounot (Gabon).
Cependant, le choix des techniciens est une chose, l'organisation de notre football en est une autre. Car celle-ci pose problème depuis plusieurs décennies. Nous espérons que les autorités compétentes de notre pays y ont pensé avant le verdict final attendu ce jeudi 9 mai 2019.
MIKOLO MIKOLO
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