Le ministre de la Défense nationale, Michaël Moussa-Adamo, a devisé, récemment, avec une délégation de l'Agence pour le sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Une suite composée du président du conseil d'administration (PCA), Jean Lamy, et du directeur général (DG), Mohamed Moussa. C'était en présence du ministre en charge des Transports, Léon-Armel Bounda Balonzi.
Les échanges entre la patron de la Défense nationale et le directoire de l'Asecna ont essentiellement porté sur les questions des moyens techniques, notamment sur l'installation du radar en vue du renforcement du dispositif sécuritaire dans l'espace aérien gabonais. Le ministre de la Défense nationale, selon M. Mohamed Moussa, "est un partenaire naturel de l'Asecna, du fait que les espaces aériens Asecna de tous nos États sont assujettis au principe de la circulation aérienne générale."
Et le DG de l'Asecna de poursuivre : "Ce d'autant plus que l'aviation militaire est gérée par nos contrôleurs, bien que cela n'apparaisse pas au premier abord. L'Agence demeure un instrument important de sécurité, qu'elle soit civile ou militaire. C'est important de comprendre que le terme sécurité s'applique ici à plusieurs domaines".
Il faut dire que le délégation de l'Asecna séjourne depuis quelques jours à Libreville, à l'invitation des autorités gabonaises. Cela afin de passer en revue tous les sujets d'intérêt commun avec l'État gabonais. "Nous sommes passés partout avec le ministre des Transports, pour faire le point du fonctionnement des moyens techniques. Et nous sommes particulièrement intéressés au processus d'installation du radar. Toutes les conditions sont réunies pour l'installer", a rassuré le DG de l'Asecna.
Charly NYAMANGOY BOTOUNOU
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