Le Gabon devrait faire que ce pays sorte définitivement d’une crise qui le paralyse depuis des décennies.
La 36e session de la Conférence ministérielle de la francophonie (CMF), qui s'est achevée, jeudi 31 octobre dernier, dans la Principauté de Monaco, aura été synonyme de succès diplomatique pour notre pays. En effet, le Gabon s'est vu confier la présidence du groupe de suivi restreint sur Haïti. Et c'est notre compatriote, Flavien Enongoué, ambassadeur haut représentant du Gabon en France et Représentant permanent de notre pays auprès de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui assumera cette charge.
À ce titre, il devrait, entre autres, veiller à faire que l'initiative de cette organisation, consistant à permettre à Haïti de sortir de la crise multidimensionnelle dans laquelle il est englué depuis un certain temps, porte ses fruits. D'autant plus que notre pays entretient une relation particulière avec cet État de l'Amérique centrale. À en juger notamment par le grand nombre de cadres gabonais formés par des enseignants haïtiens venus dans notre pays.
Dans tous les cas, cette présidence constitue une véritable marque de reconnaissance à l'égard de notre pays et du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba. Le chef de l'État ne cesse d'user de son leadership pour œuvrer à la consolidation de la paix sur le continent et ailleurs.
Il faut rappeler que c'est le ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, qui a représenté le Gabon à ces assises de Monaco.
J.K.M
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maixant.moussavou
