Covid-19 : le gouvernement sur une ligne de crête

Covid-19 : le gouvernement sur une ligne de crête

Entre la nécessité de maintenir la tendance baissière actuelle de l'épidémie et la volonté de prendre en compte les attentes des populations et de nombreux opérateurs économiques, l'équipe gouvernementale devra probablement trouver le juste milieu.

À quoi peuvent s'attendre les populations à l'issue de la conférence de presse que tiennent aujourd'hui, dans l'après-midi, la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, et certains membres de son équipe ? Cette interrogation est d'autant plus pertinente qu'au terme de cette rencontre avec les hommes et femmes de médias, le gouvernement devrait, fort probablement, redéfinir les contours de sa riposte face à la pandémie de coronavirus.

Et le moins que l'on puisse dire est que cet exercice ne s'annonce pas des plus faciles. Tant le gouvernement semble véritablement être sur une ligne de crête. Avec, d'un côté, la nécessité de maintenir et conforter la tendance baissière de l'épidémie observée depuis plusieurs semaines dans notre pays. En faisant montre de prudence, en ne prenant pas le risque de rendre la situation sanitaire incontrôlable en changeant de stratégie, au moment où, un peu partout sur la planète, de nombreuses nations sont confrontées à une seconde vague de l'épidémie.

De même, d'un autre côté, le gouvernement se doit, quelque peu, de tenir compte des attentes et exigences des hommes d'église, des propriétaires de bars, motels et autres structures touristiques qui, depuis quelques semaines, réclament la réouverture de leurs lieux de culte et de leurs différentes enseignes, arguant du fait que depuis plusieurs jours, le pourcentage de contamination communautaire est de plus en plus faible. Avec ceci que, selon les chiffres rendus publics, cette semaine, par le Comité de pilotage (Copil) du plan de veille et de riposte contre l'épidémie à coronavirus, le taux de prévalence, sur l'ensemble du territoire national, est de 4,4 % et celui de guérison se situe à 93,6 %.

Dans tous les cas, ces opérateurs économiques craignent de mettre la clé sous la porte, au cas où le gouvernement maintiendrait le dispositif de riposte en l'état actuel. Ce qui, selon eux, aura des incidences dramatiques dans la vie de plusieurs centaines d'individus.



J.KOMBILE.MOUSSAVOU



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