CND : pour une prise en compte des missions de cette institution

CND : pour une prise en compte des missions de cette institution

Un plaidoyer pro domo. Ainsi pourrait se résumer l'allocution prononcée hier par le président du Conseil national de la démocratie (CND), Me Séraphin Ndaot Rembogo, à l'auditorium du Conseil économique, social et environnemental (CESE), à l'ouverture de la 2e session plénière ordinaire de l'institution qu'il dirige.

En présence, entre autres, de la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, de la présidente du Sénat, Lucie Milebou Aubusson-Mboussou, du président du CESE, René Ndemezo'Obiang, des membres du gouvernement et de certains chefs de missions diplomatiques accrédités dans notre pays, Me Séraphin Ndaot Rembogo a, pour ainsi dire, plaidé pour une meilleure prise en compte, par les pouvoirs publics, des missions dévolues au CND. D'autant que celles-ci semblent être méconnues ou ignorées.

Pour preuve, a-t-il affirmé, "on relèvera avec étonnement, sans doute, que le CND n'a jamais été consulté pour avis quelconque, ni par l'Exécutif, ni par le Parlement, comme le suggère la loi. En effet, pas une seule fois le CND n'a répertorié une seule saisine pour avis des projets de textes susceptibles de contribuer à la promotion de la démocratie, au bon fonctionnement des formations politiques ou à l'amélioration du processus électoral, conformément aux dispositions de l'article 2 nouveau de la loi 004/2 015 sur le CND".

Une situation d'autant plus déplorable que, à en croire le président de cette institution, "les avis et recommandations formulés par le CND lors des différentes sessions et soumis à la réflexion des pouvoirs publics n'ont toujours pas trouvé d'écho favorable". Avec ceci que, selon lui, à ce jour, cette institution n'a jamais pu remplir ses missions électorales telles que prescrites par la loi.

D'où le vœu qu'il a émis de voir le CND "être parfois consulté par l'Exécutif, conformément à la loi et qu'il soit en mesure d'exercer la plénitude des compétences que lui confère la loi". Ce qui ne s'apparente nullement à un procès, a-t-il précisé, "mais à un souhait, du reste, porté par la loi".



J.KOMBILE MOUSSAVOU



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