Malgré son implication dans quelques chantiers routiers, le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon (LNBTPG) ne joue que les seconds rôles depuis sa créations en 1960. Ce qui l'amène à sous-traiter dans son propre pays. Même pour les marchés de l'Etat dont il devrait pourtant être le bras séculier.
QUE d’années passées ! Le rôle du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon (LNBTPG) reste à ce jour quasiment inaperçu ! Il y a en effet plus de 50 ans que cette structure a été créée, sous l'appellation de Laboratoire du bâtiment et des travaux publics (LBTP).
Au départ, sa gérance est confiée par convention N°271 /TP, approuvée le 21 février 1966, au Centre de recherche et d’études du bâtiment et des travaux publics (CREBTP), un organisme français dépendant des Fédérations des bâtiments des travaux publics.
Le 7 juillet 1982, son organisation administrative et financière est régie par le décret n°901/MTPC, et placée sous la tutelle du ministère des Infrastructures. Aujourd’hui, l'entité est devenue Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTPG), à l'issue du décret n°0536/PR/MITPAT du 20 octobre 2015.
En dépit de toutes ces réformes en vue de sa réorganisation, ce laboratoire reste méconnu du plus grand nombre. Particulièrement des opérateurs du secteur du BTP, qui sont pourtant fondés à le pratiquer dans le cadre de leurs activités.
« Cette structure est importante dans le cadre de la garantie de la qualité et de sécurité de toutes les constructions dans le domaine du BTP, par l’exécution de tous les essais, analyses et recherches, les études et contrôles concernant les sols, les matériaux et les techniques de construction », confie son directeur général, Léon Armel Bounda Balonzi.
MISSIONS. Ce dernier, s'appuyant sur le décret de 2015, indique: « LNBTPG intervient également dans les études et contrôles concernant les sols, les matériaux et les techniques de construction.»
Le laboratoire s’occupe aussi de la formation des techniciens de l’administration et de l’encadrement de... Guy-Romuald MABICKA
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