SI l’objectif de la nouvelle mercuriale qui est entrée en vigueur le 1er octobre 2022 était de bloquer les prix pour éviter des augmentations abusives, il reste que la Direction générale de la concurrence et de la consommation et de la Direction générale du commerce ne semblent pas avoir pris des dispositions pour empêcher la rétention des stocks dont font montre plusieurs revendeurs.
Dans les quartiers de la capitale, il n’est pas rare de trouver des commerçants qui refusent de vendre du sucre en paquet à leurs clients. Ils le revendent uniquement en détail pour obtenir un bénéfice plus élevé. En effet, au détail, le sucre est revendu en petits lots de 3 ou 4 morceaux à 25 francs, soit 6 ou 8 morceaux de sucre coûtent 50 francs. Au final, le paquet de 168 morceaux de sucre est revendu à 1 400 ou 1 500 francs CFA.
Or, depuis la dernière flambée des prix, le paquet de sucre était revendu à 1 000 ou 1 250 francs. Si la vente d’un paquet de sucre devait rapporter 200 francs par exemple, la vente au détail leur rapporte 300 ou 400 francs au minimum.
Pour ce qui concerne la vente de l’huile, la rétention des stocks est toujours visible. Les clients n’ont droit qu’à une seule bouteille à plusieurs endroits. Pire, des commerçants conditionnent la vente d’une bouteille d’huile à l’achat d’un autre produit. Autrement dit, si vous n'achetez pas autre chose, vous n'avez pas droit à une bouteille d'huile.
GMNN
Libreville/Gabon
hans.mebale
