Le ministre de l'Economie forestière, de la Pêche, de l'Environnement, chargé de la Protection et de la gestion durable des écosystèmes, Estelle Ondo, a clôturé, vendredi dernier, les travaux de l'atelier sous- régional sur la durabilité de la chasse villageoise et de l'approvisionnement en viande de brousse en Afrique Centrale.
A l'issue des travaux en groupe, les experts ont fait des recommandations sur le droit de chasse. A savoir, qu'il soit « lié au droit foncier coutumier. Les ayants-droit doivent bénéficier d’un droit d’usage et de jouissance exclusifs, mais peuvent le céder. Les quotas de chasse doivent être attribués sur une base géographique des aires de chasse pour les espèces commercialisables. Les acteurs de la filière doivent être organisés en entités juridiques reconnues. Le commerce du gibier doit être autorisé en dehors de la communauté villageoise, mais sur des filières courtes. Les territoires de chasse doivent être gérés au travers d'une approche fonctionnelle et le commerce du gibier par une approche juridictionnelle ».
Estelle Ondo a constaté avec satisfaction qu'après deux jours de discussions et de concertations, les experts sont parvenus à identifier les enjeux et défis actuels de la gestion durable de la faune sauvage et de la filière viande de brousse, au regard de l'évolution du contexte socio-économique et culturel.
JM
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