Réseau ferroviaire : Vers l'érection d'une passerelle à Owendo

L'un des vœux souvent formulés par les habitants de la zone de la Cité-Sni et du quartier Akournam 2, dans la commune d'Owendo, est en passe de devenir une réalité.

Il s'agit de la construction d'une passerelle qui enjamberait la voie ferrée, permettant ainsi aux piétons de traverser celle-ci sans plus courir le risque de faire face au train. Avec la possibilité d'aménager également un passage-à-niveau aux alentours du nouveau marché (un autre vœu sans cesse ressassé) par lequel les véhicules rallieraient la Sni et Akournam 2, sans faire un détour, long d'une dizaine de kilomètres, en passant par le lycée technique Omar-Bongo, les habitants disposeraient d'une circulation sécurisée et facilitée qui leur fait cruellement défaut depuis des lustres.

La Cité Sni et le quartier Akournam 2 n'étant séparés que par la voie ferrée, le flux des passants et le trafic des marchandises y sont très importants. Or, il se trouve qu'il faut braver le train dont c'est la voie avec tous les dangers que cela comporte. On ne compte plus les accidents mortels qui s'y produisent, souvent à cause de l'imprudence manifeste (et c'est vrai !) des usagers. Pour éviter ces déplorables drames récurrents, la construction d'un ouvrage à cet endroit du passage des piétons était souhaitée. A chaque campagne électorale (et la dernière n'en a pas fait exception, bien au contraire), ce vœu est souvent revenu ; et même l'un des candidats du PDG au récent scrutin avait fait la promesse qu'il pourrait (s'il était élu) sensibiliser les pouvoirs publics pour la réalisation de ce projet de construction d'une passerelle. Il semble que ce vœu est en train d'être réalisé.

DEMOLITION * En effet, l'endroit supposé accueillir l'ouvrage a déjà été décapé, notamment du côté du nouveau marché. Ce premier travail a déjà permis de délimiter le site où vont se déployer les techniciens. Dernièrement, un engin lourd est venu repousser les nombreux débris qui jonchaient cette aire. Mais ces premiers coups de pelle ont eu pour conséquence de rendre le passage plus fangeux, à cause des pluies. Ce qui irrite les passants. Mais si du côté d'Akournam 2, le site du chantier est dégagé et commence à accueillir les premiers conteneurs, on ne saurait en dire autant de l'autre bord (côté Sni) où de nombreux commerces existent encore, occupant le tracé probable de la future passerelle. Comme on ne fait pas d'omelette sans casser les œufs, il faut s'attendre à d'importantes démolitions d'échoppes et de déguerpissements de commerçants pour une exécution sereine des travaux. Ce qui ne manquerait pas de provoquer des cris d'orfraie de la part des victimes de la mesure de démolition.

Dans la progression de la mise en place du chantier, on aperçoit également des ouvriers (toujours du côté d'Akournam 2) en train de mesurer la zone d'emprise du projet qui va nécessiter un élargissement du passage actuel des piétons. Celui-ci a été quelque peu dévié de son cours habituel vers les commerces.

Bien que les populations nourrissent un intérêt légitime pour ce projet, mais c'est celui du passage-à-niveau qui aura, pour elles, un impact socio-économique plus important. Raccourcir la distance en automobile qui sépare actuellement ces deux quartiers est une préoccupation qui taraude les esprits. Pour un habitant d'Akournam 2, faire d'importantes emplettes dans les magasins de la Sni revient, par la suite, à parcourir une dizaines de kilomètres en passant par la gare de Setrag, le carrefour du commissariat de police et celui d'Awoungou, le lycée technique, la brigade de gendarmerie, etc. Une incongruité (quand on sait que les deux quartiers se font face) que seul un passage-à-niveau peut résoudre. Sans perdre de vue que la construction d'un passage-à-niveau va nécessiter des sacrifices autrement plus considérables, non seulement en termes d'investissements financiers mais aussi pour des pertes immobiliers qui vont se chiffrer à plusieurs maisons à démolir sur le passage arrêté du projet.





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