Le propre de l’artiste, c’est de chercher à tout prix à marquer les esprits dans un environnement fort concurrentiel. La sélection naturelle veut que seuls les plus forts résistent. Voilà ce qui motive tout créateur à aller davantage de l'avant pour mériter sa place.
Animé par une intensité à peine palpable et une farouche détermination à inscrire son nom sur l’échiquier musical gabonais et international, le jeune auteur-compositeur Prince Kiala s’était résolument engagé à donner suite à son précédent opus ‘’ Poisson d’avril’’ qui a fait danser plus d’un l’an dernier. Et voilà qu’il se rappelle au bon souvenir des mélomanes, à la faveur de la sortie de ‘’ Frappe na frappe’’ (frappe sur frappe en lingala) récemment dans les bacs. Une œuvre de bonne facture qu’il donne à apprécier au public en cette nouvelle année 2018.
C’est en somme un maxi single composé de quatre tires : ‘’ Toi, c’est là-bas’’, ‘’ Pasula’’, ‘’ Zouzou’’ et ‘’ Tour à tour’’. Il se situe dans la même lignée que la précédente production par son phrasé à la fois intense et intimiste, demeuré épuré. Toujours dans cet élan démonstratif qui caractérise Prince Kiala, tout en restant à la fois apaisé et superbement acoustique. Le jeune musicien est ici parfaitement à l’aise entre rythmes torrides et saccadés. Si l’on ajoute que, lorsqu’il foule le podium, il s’impose en véritable bête de scène qui fait onduler et frémir l’assistance, à travers une ardeur vocale ne laissant personne indifférent.
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maixant.moussavou
