A la suite d'informations alarmistes véhiculées à travers certains médias en ligne, pointant une "pénurie d'oxygène au Centre hospitalier universitaire d'Owendo", la directrice de cette formation sanitaire, Dr Élise Eyang Obame, jointe au téléphone par la Rédaction de L'Union, a tenu à apporter un éclairage sur cette situation. Pour elle, "ce genre d’informations met en danger la vie des populations. Il n’y a pas un manque d’oxygène au sein du CHUO. Aujourd’hui, le gouvernement fait des efforts, et les médias qui font dans le sensationnel, jouent un mauvais rôle social. La vérité est qu’il y a eu un quiproquo. Lors du passage des agents à Air Liquide pour récupérer les bouteilles d’oxygène, il se trouve que ces derniers étaient en plein inventaire. Il n'y a pas de problème concernant la fourniture d'oxygène. C’est une situation qui pourrait conduire les populations à se passer de cette structure. Or celle-ci pourrait sauver des vies. Il faut qu'on évite de mettre les gens dans la peur, ce sont des accusations graves. Pour preuve, depuis 2016 que nous réalisons des accouchements, le taux de décès est de -1 %." "Le Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO), présenté comme une structure de pointe du secteur sanitaire au Gabon, connaît de nombreux dysfonctionnements infrastructurels et matériels. La principale étant le manque d’oxygène décrié par certains usagers qui craignent que cette situation occasionne la mise en danger de leurs proches faisant ainsi de la structure sanitaire un véritable mouroir". Voilà un paragraphe compris dans l'article en cause, qui a donc fait réagir la responsable du CHUO.
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon
rudy.hombenet
