Aller au contenu principal
Société & Culture

‘‘SOS Éducation’’ : un nouveau syndicat dans le système éducatif

Collectif SOS Education

Samedi a marqué l’entrée d’un nouvel acteur dans le paysage éducatif gabonais. Entendez : le “Collectif SOS Éducation” dont les membres ont tenu, à la même heure, dans les 9 provinces, la première sortie publique.

À Libreville, l’école publique Martine-Oulabou a accueilli l'assemblée inaugurale. Et par la voix d’Andréa Ghislaine Mbigou, les “enseignants précarisés” ont exprimé une colère longtemps contenue.

Né du "silence amer et complice" des structures censées défendre les enseignants, ce Collectif, “ni manipulé ni instrumentalisé”, se veut l’expression directe d’une base épuisée par des décennies de promesses non tenues et de dégradation du système éducatif. Le Collectif a mis en relief les réalités des enseignants : “classes surchargées, insalubrité des établissements, situations administratives bloquées, rappels de solde impayés, absence de prise en charge médicale et précarisation croissante des nouveaux enseignants et des bénévoles non rémunérés”.

SOS éducation dénonce aussi une “rupture profonde” avec les syndicats traditionnels, accusés de mener " des négociations opaques", loin des préoccupations réelles de la base. Aussi propose-t-il, face à ces pratiques, une méthode de négociation inédite : plus de leaders permanents et des discussions publiques et transparentes devant les enseignants dans les stades ou gymnases…, pour annihiler toute suspicion de compromission.

Le cahier de revendications présenté compte 16 points majeurs : régularisation immédiate des situations administratives, paiement intégral des rappels, mise en solde des bénévoles, affectation des sortants, création d’une mutuelle santé, limitation des effectifs à 50 élèves par classe dès 2026, prime de pénibilité, revalorisation des primes, suspension de l’APC au secondaire, ou encore réduction de l’âge de la retraite à 60 ans.

random pub

Publicom
Carnet Rose
Petites Annonces
image
Logo