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Politique

PDG : retour en fanfare dans l'arène politique

Les cadres du PDG lors de la rentrée politique à Franceville le 19 octobre 2024 © DR

Une semaine après Libreville, le Parti démocratique gabonais (PDG) a effectué, samedi dernier à l'intérieur du pays dans les chefs-lieux de province, sa rentrée politique. À l'exception toutefois de celui de l'Ogooué-Lolo où les "camarades" se sont finalement retrouvés, hier au Centre de documentation et d'information (CDI) de Koula-Moutou, pour marquer officiellement la reprise de leurs activités dans leur circonscription politique depuis le 30 août 2023. Partout ailleurs, la mobilisation était au rendez-vous, la ferveur perceptible. Notamment à Franceville et Oyem où les militants et militantes, dans une véritable démonstration de force, ont traduit, dans la cohésion et l'unité, le retour de leur écurie dans l'arène politique. Une ambiance des grands jours quelque peu plombée par l'absence remarquée de certains hiérarques dans plusieurs autres localités.

À Lambaréné, les absences de Madeleine Berre, Denise Me- kam'ne Edzidzie, Richard-Auguste Onouviet et Brigitte Koumba, tout comme celles de Lucie Milebou Aubusson-Mboussou et Guy-Bertrand Mapangou à Mouila ou de Jonathan Ignoumba et Aubierge Ngoma à Tchibanga, d'Alain-Claude Bilie-By-Nze à Makokou et Pascal Houangni Ambouroue, Jean-Fidèle Otandault et Marc-Logan Tchango à Port-Gentil ont tempéré les ardeurs de plus d'un en les ramenant face à une bien cruelle et triste réalité : leur parti n'en a pas encore fini, selon eux, avec certains maux.

Les guéguerres en tout genre, la marginalisation de certains cadres et autres militants demeurent une réalité bien vivace dans leurs rangs, déplorent-ils. Ce, nonobstant le contexte actuel. Lequel, à les entendre, nécessite un ''changement profond et sincère de logiciel de la part de tous". De fait, ils espèrent vivement que le prochain Congrès ordinaire, prévu dans les jours à venir, ne sera pas une "énième occasion ratée de crever certains abcès et d'en finir avec certains démons du passé qui n'ont que trop entravé la bonne marche de leur parti. "

"La survie du PDG dépend en grande partie de sa capacité à faire son aggiornamento tout en appréhendant réellement les enjeux actuels et à venir auxquels devra faire face notre pays", ont indiqué certains.

En tout état de cause, dans la plupart des esprits, l'essentiel était ailleurs. Dans toutes les localités susmentionnées, en droite ligne de l'allocution prononcée par la secrétaire générale du PDG, Angélique Ngoma, le 12 octobre dernier au palais des Sports de Libreville, les militantes et militants, à travers diverses motions, ont réaffirmé leur soutien au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et à son leader, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.

Non sans appeler à voter massivement pour le "Oui" au référendum du 16 novembre prochain. D'autant plus que cette échéance, capitale à leurs yeux, illustre le respect du chronogramme du processus actuel par les autorités de la Transition et constitue une étape majeure vers un retour apaisé et inclusif à l'ordre constitutionnel.

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