Le nouveau gouvernement comprend dix femmes, soit une de moins que le sortant.
Gabon politique
Actualité politique au Gabon
C'est ce qu'a laissé entendre, hier, le chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, au cours d'un entretien qu'il a accordé à la presse à son domicile. De même, il entend, avec son équipe, faire respecter la loi et l'ordre public.
La nomination de Julien Nkoghe Bekale au poste de Premier ministre dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 janvier 2019, ressemble à un cadeau d'anniversaire. En effet, le nouveau chef du gouvernement est né le 9 janvier 1962 à Ntoum.
Énonçant sa vision que "l'accession au pouvoir ou l'alternance ne peut se faire que dans le cadre d'un processus électoral libre et transparent, soutenu par un peuple confiant en ses institutions", le Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) condamne "toute tentative de prise de pouvoir par la force, tout coup d'Etat, quelle que soit sa forme, martial, constitutionnel ou social".
Le Mouvement Jeunesse consciente tous derrière Ali Bongo Ondimba, a, au cours d'une déclaration rendue publique le 10 janvier dernier, condamné la tentative de putsch orchestrée par une poignée de militaires le 7 janvier dernier.
En retraçant le contexte difficile dans lequel vit le Gabon depuis la présidentielle d'août 2016, La Coalition pour la nouvelle République (CNR), rassemblée autour de Jean Ping, s'est exprimé, hier, sur les événements survenus à Libreville, le 7 janvier dernier.
L'archevêque métropolitain de Libreville, Monseigneur Basile Mve Engone, a délivré un message à la nation, mercredi dernier, en réaction au coup d'Etat manqué du 7 janvier dernier, à la Maison Georges-Rawiri.
Au lendemain de la tentative de coup d'Etat avortée de lundi dernier, Démocratie nouvelle (DN), formation politique de l'opposition, a condamné, mardi dernier, " avec vigueur et fermeté cette tentative de prise du pouvoir par des voies extra-constitutionnelles, notamment la force des armes".
La tentative de coup d’État perpétrée, lundi 7 janvier 2019, n’a pas laissé indifférent le Parti démocratique gabonais(PDG). Et pour cause, au cours d’un point-presse qu'a animé, hier, à son siège, Stéphane Germain Iloko Boussengui, un de ses porte-parole, le PDG a condamné " fermement cette tentative de déstabilisation de nos institutions", tout en réaffirmant son attachement au respect de l’ordre constitutionnel et de la démocratie.
Pour la majorité des Librevillois, les événements survenus dans leur cité, lundi dernier, ne semblent plus n'être qu'un mauvais et lointain souvenir.