Crainte et peur des lendemains incertains : tel est l'état d'esprit de milliards de personnes à travers la planète confrontées à l'épidemie du coronavirus, cet ennemi invisible qui décime les économies et les peuples. À ce jour, au Gabon, du moins au moment de notre bouclage, on dénombre trois décès liés au Covid-19. C'est pourquoi, la classe politique ne saurait être insensible à ce fléau. En atteste la sortie de l'Union nationale (UN) de Zacharie Myboto, en début de semaine.
Gabon politique
Actualité politique au Gabon
Lancée dernièrement par le chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba, "l'union sacrée pour la République" est une idée à laquelle adhère Démocratie nouvelle (DN).
"L'union sacrée pour la République", prônée par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, autour de la lutte contre le Covid-19, pourra-t-elle survivre aux réalités du combat politique ?
Parti de l'opposition, disposant d'un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale, le Rassemblement pour la patrie et la modernité, (RPM) d'Alexandre Barro Chambrier, ne manque pas l'occasion de décrypter l'actualité nationale. Lors de sa dernière réunion, tenue le week-end écoulé, le bureau exécutif dudit parti s'est appesanti sur le confinement total du Grand Libreville. Occasion d'en exiger le bilan.
Alors que le Gabon n'a pas encore atteint le pic épidémiologique du coronavirus, la nouvelle pandémie qui ravage la planète, le gouvernement a décidé d'assouplir le confinement du Grand Libreville. Le faisant ainsi passer, dès aujourd'hui, du total au partiel, évidemment dans le strict respect des mesures barrières et de distanciation sociale.
Fiasco, le mot est lâché. Pour de nombreux habitants du Grand Libreville, ce vocable résume parfaitement l'application des mesures d'accompagnement destinées à les soulager des difficultés générées par le Covid-19, deux semaines après la mise sous cloche de la capitale gabonaise et ses environs.
C'est la ministre de la Justice, Garde des sceaux, Erlyne Antonella Ndembet-Damas, qui a présenté et défendu ces deux textes.
L'appel à la solidarité lancé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, pour soulager un tant soit peu les personnes vulnérables en cette période de confinement, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, a eu un écho favorable auprès de nos compatriotes. Chacun choissant sa manière d'apporter sa contribution.
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L'urgence et les contingences fonctionnelles le commandaient. En effet, étant donné qu'en raison des restrictions liées au Covid-19, notamment l'interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes encadrée par "l'arrêté n°000211/MI du 13 mars 2020 portant interdiction de rassemblements", comment, dans un tel contexte, rendre possible pour les députés et sénateurs, la tenue des réunions à des fins de travaux en commissions, eux qui sont au nombre de 245 (143 députés et 102 sénateurs) ?